Tensions autour du Gordel
mercredi 03 septembre 2008, 14:37
Des T-shirts portant des slogans tels que « splits BHV » (scindez BHV) ou, dans un autre registre, « Rattachement des communes à facilités à Bruxelles » seront tolérés, au nom de la liberté d’expression, a-t-il affirmé. Par contre, le bourgmestre de Wezembeek estime que des calicots ou tracts portant des slogans tels que « Franse ratten rolt uw matten » (Rats francophones, faites vos bagages) ou « Franstaligen verhuis » (Francophones, déménagez), ne sont pas tolérables. De même, il avertit ne pouvoir tolérer que des militants de groupements tels que le Voorpost viennent envenimer les choses. Il a envoyé une lettre expliquant sa position aux organisateurs du Bloso (pendant flamand de l’Adeps) mais n’a visiblement pas reçu de réponse satisfaisante.
Pour sa part, le bourgmestre faisant fonction de Linkebeek, Damien Thiéry (FDF), avait annoncé que si le Gordel ne se limitait pas à ses aspects purement sportifs sur le territoire de sa commune, il demanderait l’intervention de la police. « Si la manifestation ne revêt pas un caractère purement sportif, afin d’assurer le maintien de l’ordre public, je devrai prendre les mesures de police administratives qui s’imposent », menace M. Thiéry dans une lettre adressée au Bloso. Concrètement, cela signifie que, dimanche, les participants du Gordel pourraient se voir interdire l’accès au territoire de la commune de Linkebeek.
« Thiéry cherche ainsi à se venger du refus du gouvernement flamand de le nommer bourgmestre et à se faire entendre dans la presse francophone. En pratique, il ne peut évidemment pas concrétiser sa menace
(belga)